Chapeau bas au premier ministre australien, Kevin RUDD :
en ouvrant la session parlementaire, il a demandé pardon, au nom de son pays,
pour les souffrances infligées pendant 60 ans aux Aborigènes.
"Aux mères, et pères, aux frères et soeurs, pour avoir séparé des familles
et des communautés, nous demandons pardon.
Et pour l'atteinte à la dignité et l'humilation infligées à un peuple fier de lui-même
et de sa culture, nous demandons pardon", a-t-il lancé à la tribune du Parlement,
à Canberra, la capitale australienne.
Un discours historique accueilli par les Aborigènes comme "la chute du mur de Berlin".
Des excuses officielles qui pourraient, qui sait, donner des idées à la France,
pour toutes les injustices et les humiliations commises lors de la période
de la colonisation, en Afrique et en Indochine par exemple.