J'ai suivi avec délectation l'autre soir sur le net le débat ZAPATERO - RAJOY,
les deux candidats au poste de chef du gouvernement espagnol.
Face au barbu du PP, héritier du bushiste AZNAR, j'ai été happé par les sourcils
qui trônent au dessus du regard azur du premier ministre sortant !
Deux accents circonflexes, pour ponctuer une double conviction :
rien de plus précieux que la démocratie,
et rien de plus condamnable que le terrorisme.
ZAPATERO a tout compris : ses sourcils, il en a fait un outil de com !
Ecoutez-moi cette chanson de campagne, intitulée "Défendre la joie" :
Si j'étais citoyen du royaume d'Espagne, je n'hésiterais pas une seconde :
aux législatives du 9 mars prochain, je donnerais ma voix
à José Luis RODRIGUEZ CORDONNIER, le socialiste timide et pugnace,
le supporter du Barça, celui que la conférence épiscopale espagnole
ne veut surtout pas retrouver au pouvoir pour 4 années de plus,
celui que beaucoup d'artistes soutiennent, de Pedro ALMODÓVAR
à Miguel BOSÉ, de Juan Manuel SERRAT à Paco IBANEZ.
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