Pendant que dimanche 16 mars des milliers de candidats,
de Marseille à Quimper, de Pau à Strasbourg et de Périgueux à Metz attendaient
avec le trac le verdict des urnes, les villageois d'ENS, petite commune des
Hautes-Pyrénées juchée à 1.200 mètres d’altitude en VALLÉE D'AURE
- à 1 heure de route de LOURDES et 2 heures de TOULOUSE –
célèbreraient à l'apéro leur nouveau maire, élu la veille par le nouveau
conseil municipal.
Dimanche 9 mars, 9 candidats sur 12 sont sortis de l’urne, pour la plupart de
sensibilité de gauche, choisis par 23 des 27 inscrits sur les listes électorales
de la commune. 9 femmes et hommes épargnés par la rayure fatale
aux 3 autres postulants !
La candidate qui a obtenu le plus grand nombre de voix est une femme de gauche.
LUCE a totalisé 20 suffrages, soit 7 de plus que CYR, le premier magistrat sortant,
un Aurois fier de ses racines et gaulliste de toujours.
CYR siègera au conseil municipal, mais un nouveau maire lui a succédé
samedi 15 mars. Et du coup, ENS a basculé de droite à gauche,
quand bien même la formule ne convient pas vraiment aux villageois.
Ici, disent-ils, aux municipales, on a toujours voté la personne, pas l’étiquette.
Plongeons-nous dans l’ambiance de ce bureau de vote d'altitude,
installé dans la mairie d'une petite commune atteinte donc,
tout en douceur, par la vague rose...
L’isoloir a donc rendu sa vérité et c’est donc un homme de gauche
qui a été élu maire : CHRISTOPHE, un quadra passionné par son village,
un vrai tenant de la démocratie participative.
CYR, le maire sortant de 70 ans, n'effectuera donc pas un troisième mandat consécutif.
Malgré tout, ce gaulliste de la première heure a accepté de se raconter.
CYR assure qu'il va se mettre maintenant
à la disposition de la nouvelle équipe municipale.
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